Hanoï avait déjà été élue, par le quotidien britannique Telegraph, comme l’une des villes ayant la meilleure et la plus attrayante gastronomie du monde (The World's Greatest Cities for Food).
Selon Telegraph, le président américain Barack Obama s’est laissé séduire par la gastronomie de Hanoï. Il y a en effet dégusté un bun cha, avec le chef Anthony Bourdain.
Si le Vietnam est considéré comme ayant l’une des meilleures cuisines du monde, Hanoï en est la digne représentante avec de nombreux plats traditionnels qui sont régulièrement apparus dans les programmes télévisés étrangers, telles que le pho (soupe de nouilles à la viande de bœuf ou de poulet), le bun cha (hachis de porc grillé au vermicelle), le banh mi (baguette remplie de pâté, de concombre, d’herbes), le nem (rouleaux de printemps frits), le bun rieu cua (soupe de vermicelles de riz au crabe), le banh tom (beignet de crevettes), et le cha ruoi (hachis frit de néréides).
En tant que centre culturel majeur du pays, Hanoï réunit les meilleurs plats. Cela est dû aux ingrédients spécifiques qui sont utilisés et aux recettes qui sont transmises de génération en génération.
La carte du tourisme culinaire donnera des suggestions des meilleurs plats de la capitale associés à des sites touristiques spécifiques. Il pourra s’agir de villages artisanaux traditionnels et des restaurants réputés. Cela offrira donc des expériences culinaires intéressantes aux visiteurs et contribuera à la présentation du potentiel culinaire de Hanoï.
Une enquête de l’Association mondiale du tourisme alimentaire (World Food Travel Association - WFTA) a montré que 81 % des visiteurs étrangers désiraient découvrir la cuisine locale et que les visiteurs étaient prêts à consacrer environ 25 % de leur budget de voyage à la nourriture et aux boissons.
Comme Hanoï dispose d’une gastronomie variée et attractive, ignorer l’atout culinaire, c’est faire l’impasse sur une véritable « mine d’or ». Le patrimoine culinaire de la capitale, formé au cours de milliers d’années, séduit tous les visiteurs étrangers.
La carte du tourisme culinaire, en mettant en valeur la richesse et l’attractivité de la cuisine de la capitale, deviendra un moyen de publicité efficace, attirant les touristes à Hanoï, en particulier dans le contexte où le Vietnam a rouvert ses portes aux touristes étrangers, depuis le 15 mars.
Selon les experts, la carte du tourisme culinaire de la capitale doit être développée sur la base des conseils de cuisiniers en chef, d’artisans culinaires et de chercheurs en culture culinaire. Elle devra être traduite en plusieurs langues.
Ces dernières années, de nombreuses agences de voyages vietnamiennes ont ainsi commencé à lancer des activités interactives à destination des touristes, telles que des circuits de cuisine dans lesquels ils font leurs achats et cuisinent eux-mêmes les plats locaux avec l’aide d’un guide, car ils souhaitent découvrir les histoires cachées derrière chaque spécialité locale.
Ainsi, la publication de la carte de tourisme culinaire jouera un rôle important dans le développement de l’industrie verte de Hanoï.
