La BAD se prononce sur un programme de soutien de 14 milliards de dollars pour faire face à la crise

Prenant la parole lors d’une conférence de presse dans le cadre de la 55e réunion annuelle de la BAD, son président, Masatsugu Asakawa, a déclaré que le moment était venu de répondre à la crise alimentaire qui a plongé de nombreuses familles en Asie dans la pauvreté.
Photo d'illustration : VNA.
Photo d'illustration : VNA.

La Banque asiatique de développement a prévu de débloquer au moins 14 milliards de dollars d’aide pour la période 2022 - 2025 afin d’atténuer la crise alimentaire qui s’est aggravée en Asie-Pacifique.

Masatsugu Asakawa a souligné que cette solution globale se concentrerait sur la sécurité alimentaire à moyen et à long terme. Ce paquet de soutien devrait être déployé avant la fin de l’année.

Il a déclaré que la BAD réorientait les fonds accordés à des projets sélectionnés et augmenterait l’assistance périodique dans certains pays pour atteindre environ un milliard de dollars.

En outre, la BAD a également dépensé au moins 1,5 milliard de dollars pour des projets liés à l’agriculture, aux ressources naturelles et au développement rural.

Elle a fixé pour objectif de soutenir le commerce et des chaînes d’approvisionnement, en accordant des aides financières aux entreprises agricoles et aux agriculteurs.

Elle aidera aussi le secteur privé à se développer en se basant sur ses ressources.

De 2023 à 2025, elle s’est engagée à apporter des ressources financières supplémentaires d’une valeur de 10,7 milliards de dollars et à mettre en œuvre trois stratégies pour construire des systèmes alimentaires plus solides, plus durables et plus équitables.

Le conflit prolongé en Ukraine, l’un des principaux producteurs de céréales au monde, fait craindre une aggravation des pénuries alimentaires.

Les pénuries alimentaires ont entraîné une hausse des prix mondiaux des denrées alimentaires, ce qui a suscité des inquiétudes quant au risque d’instabilité politique.

Selon Asakawa, l’Asie et le Pacifique sont vulnérables aux chocs alimentaires, car certains pays dépendent des produits importés, notamment des engrais.

Il a également souligné que plus d’un milliard de personnes n’ont pas assez à manger en raison de la pauvreté et que les prix des denrées alimentaires ne cessaient d’augmenter cette année.