Dans une interview avec ce journal, la présidente du groupe Minh Tiên, Nguyên Thi Hông Minh, a révélé son intention de pénétrer au Moyen-Orient qui « est un marché à fort potentiel ». Minh Tiên est en train d’élaborer ses stratégies d’affaires pour ce marché et d’effectuer des recherches permettant la production du café de haute qualité conforme aux normes halal des pays musulmans.
« Nous voulons offrir des produits qui s’adaptent au goût des consommateurs du Moyen-Orient et qui satisfont aux normes de traçabilité, de sécurité sanitaire alimentaire et de protection environnementale », a-t-elle dit.
90 % du café consommé au Moyen-Orient sont importés depuis le Brésil, le Vietnam et l’Europe, car cette région ne dispose pas de conditions climatiques appropriées à la caféiculture. D’un niveau de vie élevé, le Moyen-Orient est une destination prometteuse pour les producteurs vietnamiens.
Le Koweït, par exemple, applique des politiques douanières préférentielles pour les exportations des pays hors du Conseil de coopération des États arabes du Golfe (GCC), de 0 % à 5 %. Étant l’un des pays ayant le PIB le plus élevé au monde, le Koweït effectue chaque année environ 30 milliards de dollars d’import-export. Il s’agit d’une bonne condition pour les entreprises vietnamiennes de renforcer leurs exportations phares, dont le café.
De leur côté, les Émirats arabes unis (EAU) sont le centre commercial et financier de la région et le troisième plus grand lieu de transit et d’exportation temporaire au monde. Ce marché pourrait devenir une porte d’entrée vers les autres marchés voisins pour les produits vietnamiens.