La province de Ca Mau possède 371.000 ha de réserves naturelles qui sont réparties en trois zones importantes : le parc national U Minh Ha, le parc national Dat Mui et les forêts littorales qui bordent les digues de l’ouest. Ces réserves possèdent une faune et une flore très riches et diversifiées avec des milliers d’espèces dont beaucoup figurent dans la liste rouge pour la préservation de la nature comme le macaque à longue queue et le pélican à bec tacheté. En plus, il s’agit là des zones pépinières des espèces marines, permettant de regénérer ces espèces dans le Golfe de Thaïlande, selon Tran Phu Cuong, chef du Département des Sciences et des Technologie de Ca Mau.
« La reconnaissance par l’UNESCO du cap de Ca Mau constitue un grand honneur pour les habitants de la province. Mais honneur va de pair avec responsabilités : il faudrait qu’on établisse des projets de préservation et de développement des ressources naturelles, visant à réduire les conséquences négatives du changement climatique que subit la région », a partagé Tran Phu Cong.
Lors de la 21è Session du Conseil international de coordination du Programme sur l’Homme et la biosphère (MAB) Maison de l'UNESCO qui s’est tenue en mai 2009 en Corée du Sud, la reconnaissance du cap de Ca Mau a été approuvée par 100% des représentants qui y étaient présents . Les mangroves qui couvrent le cap constituent l’écosystème de marais marins le plus grand du pays et connaissent une productivité biologique la plus élevée parmi les écosystèmes des forêts naturelles.
Avec l’obtention de ce statut, le cap de Ca Mau figure parmi les 554 réserves de biosphères réparties dans 107 pays.