Lors de la rencontre, le Premier ministre Pham Minh Chinh a hautement apprécié les rôles et les contributions du Secrétaire général et de l'ONU à la paix, à la stabilité et à la sécurité internationales ainsi qu'au règlement des questions brûlantes, tout en affirmant que le Vietnam soutenait toujours et était prêt à contribuer à ces efforts.
Le Premier ministre a exprimé son soutien aux priorités actuelles du Secrétaire général de l'ONU, notamment la préparation du Sommet de l'avenir prévu en septembre 2024, l'Initiative sur le « Nouvel Agenda pour la paix », les Objectifs de développement durable (ODD) et la réponse au changement climatique.
Il a déclaré que le Vietnam coopérait activement avec les organisations de l'ONU pour mettre en œuvre des activités de coopération, notamment pour assurer la sécurité internationale, participer aux missions onusiennes de maintien de la paix dans les points chaudspour réaliser les ODD, la transition énergétique juste et assurer l'équité sociale.
Il a également souligné que le Vietnam était l'un des pays les plus vulnérables au changement climatique, souffrant de catastrophes naturelles, de sécheresses, d'inondations, de glissements de terrain et d'intrusions salines récurrentes, en particulier dans le Delta du Mékong. Par conséquent, le Vietnam s’engage à prendre de manière proactive des mesures fortes en faveur de sa transition énergétique.
Il a également souligné que les pays en développement devraient bénéficier en priorité d'un soutien en matière de capital, de technologies, de formation et d'administration.
Pour sa part, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a exprimé son appréciation pour la coopération et le soutien du Vietnam dans toutes les activités prioritaires de l'ONU, notamment le maintien de la paix, la sécurité internationale, le changement climatique, le développement durable et la protection des droits de l'homme, entre autres.
En outre, Antonio Guterres a partagé le point de vue du Vietnam sur le maintien du multilatéralisme, le renforcement de la croissance durable et la réforme des institutions financières internationales pour soutenir les pays en développement.
Concernant les questions régionales, les deux parties sont parvenues à un consensus sur la garantie du respect du droit international et de la Convention des Nations Unies sur le Droit de la mer (UNCLOS) de 1982 en Mer Orientale.