La conférence a été organisée dans un format combiné en face à face et en ligne, avec la participation de trois chefs d’État, dont le Président suisse Ignazio Cassis, la Présidente moldave Maia Sandu et le Président rwandais Paul Kamage, ainsi que de nombreux dirigeants d’organisations internationales.
L’événement a également réuni des dirigeants mondiaux, des responsables de politiques et de programmes de coopération au développement, des dirigeants de la société civile, du secteur privé et d’autres parties prenantes, notamment des banquiers, des législateurs et des universitaires.
L’ambassadrice Lê Thi Tuyêt Mai, chef du représentant permanent du Vietnam auprès des Nations Unies (ONU), de l’Organisation mondiale du commerce et d’autres organisations internationales à Genève y a participé.
Cette conférence est organisée par le GPEDC à mi-parcours de l’Agenda 2030 pour le développement durable, alors que le monde fait face à de multiples crises. L’augmentation des conflits et des tensions géopolitiques, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement, les crises alimentaires, le rétrécissement de l’espace financier, la baisse de la confiance du public et l’urgence climatique se sont combinés pour créer une « super tempête », entraînant des conséquences désastreuses pour des millions de personnes dans le monde.
Lors de la conférence, les délégués ont déclaré que la coopération au développement devrait être en mesure d’accompagner les pays dans leur transition vers un avenir durable et prospère, notamment en termes d’énergie verte et d’accessibilité à des systèmes alimentaires résilients et tirant parti des avancées numériques au profit de tous.
Dans le même temps, une coopération efficace doit être axée sur les résultats, y compris tous les types de partenariats, transparents et responsables, instaurant la confiance nécessaire à des partenariats efficaces et améliorant les résultats à tous les niveaux pour les pays concernés.
Les participants ont également souligné la nécessité de réformer la structure financière multilatérale, en répondant aux besoins urgents des pays dans la mise en œuvre des objectifs du développement durable (ODD).
La conférence s’est terminée par une déclaration soulignant l’importance des rôles et des responsabilités des dirigeants nationaux dans la promotion de l’Agenda 2030.
La déclaration réaffirme également la nécessité de renforcer les capacités au niveau national, de poursuivre un dialogue actif et inclusif entre toutes les parties prenantes sur les priorités et les stratégies de développement et de renforcer la confiance mutuelle et la responsabilité entre les acteurs grâce à des données de meilleure qualité et plus accessibles.
Du côté des représentants des pays de l’ASEAN, outre les activités officielles, l’ambassadrice Lê Thi Tuyêt Mai et les délégués des pays de l’ASEAN ont tenu des réunions en marge de la Conférence, avec la participation d’experts et de représentants d’un certain nombre d’institutions internationales.
Les réunions visent à échanger et à promouvoir la coopération entre les organisations internationales et les pays de l’ASEAN ainsi qu’entre les pays de l’ASEAN sur les questions de développement telles que la réponse aux catastrophes naturelles, les épidémies, l’aide humanitaire, l’appel aux investissements et le soutien des petites et moyennes entreprises.
Le Partenariat mondial pour une coopération efficace au service du développement a été créé lors du 4e Forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide qui s’est tenu à Busan, en République de Corée en 2011. Les activités du GPEDC sont soutenues par l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
L’objectif du GPEDC est d’améliorer l’efficacité de toutes les formes de coopération au développement pour le bénéfice commun des personnes, de la terre, de la prospérité et de la paix.