Le ministre et chef du Bureau gouvernemental, Tran Van Son, porte-parole du gouvernement, a déclaré qu'au cours des six premiers mois de l'année, l'économie nationale avait globalement retrouvé son niveau d'avant l'épidémie de COVID-19 et poursuivait sa tendance positive.
La croissance du Produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre s'est fortement redressée, atteignant 6,93%, et 6,42% pour le premier semestre, soit un taux bien plus élevé que celui enregistré pendant la même période en 2023 (3,84%) et dépassant le scénario prévu dans la Résolution 01-CP (5,5-6%), a-t-il souligné.
La situation macroéconomique est restée stable, l'inflation a été maîtrisée et les grands équilibres ont été garantis, a-t-il affirmé, ajoutant que l'indice des prix à la consommation (IPC) au premier semestre avait augmenté de 4,08% en moyen.
Les exportations ont augmenté de 14,5% pendant cette période, les importations, de 17%. L'excédent commercial a atteint 11,63 milliards de dollars, a-t-il indiqué.
En particulier, la situation financière et budgétaire de l'État a continué de s'améliorer nettement. Les recettes totales du budget de l'État en six mois ont représenté 60% des prévisions pour toute l’année, en hausse de 15,7% en un an, a-t-il poursuivi.
De janvier à juin, le Vietnam a reçu 15,19 milliards de dollars d’investissement direct étranger (IDE), soit une progression de 13,1% en rythme annuel. Les décaissements ont augmenté de 8,2% pour s’élever à 10,84 milliards de dollars.
De nombreuses organisations et experts internationaux continuent d'apprécier hautement les résultats et les perspectives de l'économie vietnamienne. La BAD, Standard Chartered et HSBC prévoient que la croissance du PIB du Vietnam en 2024 sera d'environ 6%. Le FMI prévoit une croissance de 6,4% pour le Vietnam sur la période 2024-2029, selon le chef du Bureau gouvernemental.
Afin de maintenir la croissance et de créer une dynamique pour l'année prochaine, le gouvernement donnera la priorité à la promotion de la croissance, au maintien de la stabilité macroéconomique, à la maîtrise de l'inflation et à la garantie des grands équilibres de l'économie, a-t-il déclaré.