Le village de l'encens centenaire s'anime à la fin de l’année
A environ 35 km du centre de la capitale, le village de Quang Phu Câu dans le district d'Ung Hoa, ville de Hanoi est connu pour son artisanat traditionnel de fabrication de bâtons d'encens depuis plus de 100 ans. La fabrication de l'encens à Quang Phu Câu a lieu toute l'année, mais elle est plus animée dans les mois proches du Têt traditionnel.
En ce moment, certains ménages ont commencé à produire de grandes quantités de bâtonnets d'encens en préparation du Têt et pour servir les touristes. Dès l'entrée du village, la couleur rouge vif des bâtons d'encens attire le regard de tout visiteur. Des bouquets de bâtons d'encens rouge vif comme de grands bouquets de fleurs, sont répandus le long de la route, partout sur les terrains vacants, les cours de la maison communale, ce signalant que le Têt approche.
Dans les usines, les artisans aux mains rapides font la coupe du bambou en minces bâtonnets, regroupent des grappes de bâtons d’encens, les teintent en rouge, ou les font sécher à l’extérieur. Le bruit de la coupe du bambou, des machines à scier, le murmure de la conversation mêlé à l'odeur parfumée des bâtons d'encens créent une impression particulière du village artisanal.
La famille de Lê Thi Hoa dans la commune de Quang Phu Câu, district d’Ung Hoà, fabrique des bâtons d'encens traditionnels depuis plus de 40 ans et est l'une des rares familles à conserver encore le métier de la fabrication manuelle des bâtons d'encens. L'encens est un produit contenant des éléments spirituels, chaque étape doit alors être effectuée avec minutie.
Selon elle, l'ingrédient principal pour fabriquer des bâtons d'encens est le bambou Nutans. Le bambou utilisé comme bâtonnet d'encens doit être suffisamment âgé et soigneusement sélectionné. Comme d'habitude, les commandes commencent à arriver au 10e mois lunaire, qui est aussi le moment où la famille de Mme Lê Thi Hoa commence à « sprinter ».
Actuellement, en venant à Quang Phu Câu, les visiteurs peuvent non seulement assister aux étapes de fabrication des bâtonnets d’encens mais aussi prendre des photos avec des grappes de bâtons d'encens comme des bouquets de fleurs aux couleurs colorées.
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Les habitants du village artisanal de Quang Phu Câu dans le district d'Ung Hoà, à Hanoi, font sécher à l’extérieur des bâtons d'encens pour se préparer au Têt traditionnel. Photo : kinhtedothi.vn |
Pour servir le tourisme et créer un espace permettant aux touristes de prendre de belles photos check-in pour le Têt, certains ateliers ont étendu la production de bâtons d'encens aux couleurs variées. Les propriétaires des ateliers « suivent la tendance », disposant régulièrement des grappes de bâtons d'encens selon la signification de chaque fête. Comme à l’occasion de la fête de Noël, on produit des bâtons d'encens en forme de pin, à l'occasion de la Fête nationale, on crée des bâtons d'encens en forme de 2 septembre.
Le « bánh chưng » de Thanh Khuc est en pleine effervescence pour le Têt
Comme le village de Quang Phu Câu, le village artisanal de « banh chung » de Tranh Khuc se lance également dans une course contre la montre pour produire des gâteaux du Têt. Mme Nguyên Thi Dap, âgée de 63 ans, propriétaire d'un établissement de confection de « bánh chưng » au village de Tranh Khuc a déclaré : « Nous confectionnons chaque jour de 300 à 500 pièces, mais à l’approche des jours du Têt traditionnel, nous faisons de 1 000 à 3 000 pièces par jour, voire jusqu'à 10 000 pièces. Nous devons effectuer rapidement la confection du « bánh chưng » pour répondre aux besoins des clients à travers le pays.
Avec un espace de cour de près de 100 m2, l'atelier de « bánh chưng » de Phong Son pendant les jours à l’approche du Têt est bondé de gens, la cour est remplie d'objets depuis la porte d'entrée jusqu’au fond de la cour, avec des feuilles « dong » (tachyphrynium placentarium), du riz, des gâteaux...
Nguyên Van Son, propriétaire de l'atelier de « bánh chưng » de Phong Son, a déclaré qu’à nos jours, la cuisson du « bánh chưng » n'est plus aussi difficile que dans le passé, de sorte que la productivité du « bánh chưng » s’est également beaucoup améliorée.
Autrefois, lors de la cuisson dans une marmite de « bánh chưng » avec la cuisinière à bois de chauffage, quelqu'un devait surveiller tout le temps depuis le début jusqu'à la fin de la cuisson, de sorte que lorsque l'eau s'épuisait ou que le bois de chauffage s'épuisait, il en rajoutait, sinon le gâteau ne sera pas bien cuit.
Aujourd'hui, les gens ont investi dans une grande marmite électrique en acier inoxydable. Ce type de chaudière de grande taille peut contenir de 400 à 800 gâteaux en fonction de la taille grande, moyenne ou petite.
Les gâteaux cuits aux chaudières seront cuits uniformément de tous les côtés, tendres tout en conservant leur saveur délicieuse et grasse. La vapeur est conservée dans la marmite afin que les artisans n'aient pas à trop se soucier de l'ajout d'eau ou du fait que le gâteau soit cru.
Les habitants du village de métier de production des « bánh chưng » de Tranh Khuc ont encore un emploi stable. Même si parfois le nombre de producteurs augmente, ou parfois, diminue, mais la qualité et la saveur des gâteaux sont toujours intactes et un peu plus savoureuses au fil des années.
Le Têt approche, les villages artisanaux créent non seulement des emplois et augmentent les revenus des milliers de travailleurs locaux, mais apportent également une beauté culturelle avec des produits uniques de chaque région à chaque fois que le printemps arrive.
