Préserver le Têt traditionnel dans chaque famille vietnamienne en Australie

Pour les Vietnamiens vivant loin de chez eux, en particulier les Vietnamiens d'outre-mer, le Têt n'est pas seulement une occasion pour toute la famille de se réunir, mais aussi une occasion de rappeler aux enfants de penser à leur origine.
La communauté vietnamienne en Australie prépare souvent des plats traditionnels de leur pays d'origine chaque année et au printemps. Photo : Journal Télévision de la VNA).
La communauté vietnamienne en Australie prépare souvent des plats traditionnels de leur pays d'origine chaque année et au printemps. Photo : Journal Télévision de la VNA).

Pour les Vietnamiens vivant loin de chez eux, en particulier les Vietnamiens d'outre-mer, le Têt n'est pas seulement une occasion pour toute la famille de se réunir, mais aussi une occasion de rappeler aux enfants de penser à leur origine.

Les Vietnamiens à l'étranger en Australie ne font pas exception.

À bien des égards, les valeurs culturelles traditionnelles du peuple vietnamien pendant les jours du Têt sont toujours préservées et promues.

Chaque année, à l’occasion du Nouvel An lunaire, la famille de Pham Hop - une Vietnamienne d'outre-mer vivant à Sydney, en Australie, se réunit avec ses amis pour préparer un repas du Têt traditionnel vietnamien.

Bien qu'elle vive et travaille à Sydney depuis plus de 18 ans, pour Mme Hop, en plus d'utiliser le vietnamien dans la communication pour préserver sa langue maternelle, la préservation des coutumes et des fêtes du Têt est le meilleur moyen d'éduquer ses enfants à la morale humaine, à la tradition et à l'identité culturelle de la nation.

Par conséquent, même si elle a un mari australien et deux enfants vietnamo-australiens, elle est toujours soucieuse de faire comprendre et apprécier à ses enfants les beautés culturelles traditionnelles du Vietnam, de les rendre proches, attachés à la Patrie et fiers de porter du sang vietnamien.

Elle rappelle toujours à ses enfants de préserver le Têt traditionnel car c'est l'identité culturelle nationale du peuple vietnamien.

Ses enfants semblent également comprendre qu'à chaque Nouvel an lunaire, eux et leur mère préparent des plats selon les traditions vietnamiennes pour que toute la famille se réunisse.

Ce qui est plus heureux pour elle, c’est que Paul MacDonald, son mari, bien qu'il ne soit pas vietnamien, aime profondément la culture vietnamienne. Il aime regarder tranquillement sa femme portant l'áo dài (tunique traditionnelle) et déguster de délicieux plats vietnamiens cuisinés par sa femme.

Grâce à la méticulosité et à l'amour de la culture traditionnelle de sa femme, des gendres désormais nés en Australie comme Paul McDonald ont un peu mieux compris le Nouvel An lunaire et s'intéressent de plus en plus à la culture vietnamienne.

Pendant les jours du Nouvel An vietnamien, lui et sa femme se réunissent souvent avec des amis autour d’un repas des plats vietnamiens traditionnels pour aider sa femme à soulager le mal du pays et à ressentir beaucoup plus proche le Nouvel An loin de chez soi, a-t-il confié.

En tant que Vietnamien, où que l’on soit, on doit préserver la culture, les traditions et les coutumes vietnamiennes.

Par conséquent, comme Hop, Trân Hai, une autre mère vietnamienne résidant à l'étranger, essaie toujours de transmettre à ses enfants la culture et l'identité nationale.

C'est aussi un rappel pour elle-même et ses enfants : n'oublions jamais nos racines vietnamiennes.

Pour elle, préparer ensemble un repas du Têt et se retrouver autour du repas familial pendant le jour de l'An est extrêmement sacré et indispensable, l'aidant à se sentir comme si elle vivait dans l'ambiance du Têt de son pays natal.

Comprenant les sentiments de sa femme, Mike Langford, mari de Hai - attend également avec impatience la fête traditionnelle du Têt du Vietnam chaque année et crée l'atmosphère la plus proche du Têt au Vietnam afin que sa femme puisse soulager sa nostalgie.

Il est toujours fier que sa famille ait la chance d'avoir deux lignées vietnamiennes et australiennes, ce qui lui permet de profiter de cultures différentes et d'identité riche.

Grâce à l'éducation des mères vietnamiennes, les enfants nés et élevés à l'étranger comprennent encore la valeur de la culture vietnamienne, le Têt traditionnel et apprécient la prise en conscience de retour à la racine.

La fille de Hop, Emily, a confié : « J'aime beaucoup le Nouvel An vietnamien parce que je peux manger de délicieux plats cuisinés par ma mère, et ma mère explique les traditions culturelles des Vietnamiens.

Des enfants comme nous aiment la coutume de recevoir le « lì xì » (étrennes glissées dans de petites enveloppes rouges) des Vietnamiens pendant les jours du Têt.

Pour les Vietnamiens vivant loin de chez eux, préserver le Têt vietnamien est extrêmement important et indispensable car ce n'est pas seulement de préserver la culture traditionnelle, de préserver l'âme de la Patrie, mais c'est aussi un moyen d'aider à atténuer la nostalgie de la Patrie, de la famille, des amis et des proches.

Cela est aussi un moyen pour la prochaine génération, même si elle est née et a grandi à l'étranger, de comprendre, de ressentir et d'hériter des fondements de la culture vietnamienne.