Cet évènement vise à discuter d’un cadre de gestion transfrontalier entre les parcs nationaux de Phong Nha - Ke Bang et de Hin Nam et de la promotion de la coopération dans le développement du tourisme troglodytique entre le Vietnam et le Laos.
D’une superficie totale de plus de 82 000 hectares, Hin Namno est une réserve naturelle nationale située dans le district de Bualapha, province de Khammouane, au Centre du Laos.
Dotée d’un riche écosystème situé sur une montagne calcaire, celle-ci abrite de nombreuses espèces de flore et de faune, d’animaux rares et de nombreuses grottes.
Dans le Parc national de Phong Nha-Ke Bàng, les forêts vierges, les rivières et les grottes forment un tableau harmonieux. Un site exceptionnel, non seulement pour le Vietnam, mais aussi pour l’Asie et le reste du monde.
Phong Nha - Ke Bàng est l’une des régions karstiques tropicales les plus anciennes et les plus étendues d’Asie. Ce sanctuaire de 123 000 hectares offre des phénomènes naturels spectaculaires, dont un réseau de plus de 300 grottes et 300 km de rivières souterraines.
L’UNESCO l’a reconnu en tant que patrimoine naturel mondial pour ses valeurs mondiales exceptionnelles en géologie et en géomorphologie (2003) et en biodiversité (2015).
La nature a offert à Phong Nha-Ke Bàng des paysages majestueux. Le parc est doté d’une flore aussi diverse qu’originale. Selon les résultats d’études, cette région est couverte à 96,2 % par des forêts, dont 90 % de forêts primitives.
Hin Namno et Phong Nha - Ke Bang sont deux zones adjacentes, partageant un système montagneux calcaire à la frontière entre le Vietnam et le Laos.
Un mécanisme de gestion commun a été mis en œuvre pour ces deux parcs nationaux.
Il est donc nécessaire d’échanger des informations et de partager des expériences en matière de patrouille et de protection des forêts, de conservation de la biodiversité, de développement des moyens de subsistance et de développement du tourisme pour les deux parties.
Selon Kamonrat Chayamarit, représentante de l’UNESCO en Thaïlande et au Laos, son organisation a estimé qu’il s’agissait d’une extension transfrontalière et qu’il fallait donc, dans le dossier de candidature à soumettre à l’UNESCO pour reconnaître ces sites au patrimoine naturel mondial, un cadre de gestion transfrontière (TBMF) élaboré par l’UICN.
Grâce à ces deux sites, Quang Binh et Kham Muon pourront renforcer leur coopération pour développer des produits touristiques communs et se soutenir mutuellement afin d’attirer davantage de touristes domestiques et étrangers, en particulier ceux venus d’Europe et d’Amérique du Nord.