Bien qu'ils vivent aux quatre coins du monde, les Vietnamiens résidant à l'étranger portent toujours en eux un amour profond pour leur pays d’origine. Celui-ci se manifeste par leurs efforts pour continuer d’utiliser la langue vietnamienne, mettre en avant ls culture, préparer des plats, transmettre à leurs enfants la connaissance de leurs racines les plus lointaines, et enfin maintenir des liens constants avec les communautés de la diaspora vietnamienne établies dans leur pays hôte.
Par ces actions simples mais persévérantes, ils ne se contentent pas de maintenir vivante l'identité vietnamienne au sein de leur famille, mais ils s’associent également pour cultiver et faire rayonner les valeurs culturelles et spirituelles de cette identité auprès des amis du monde entier.
Bien que vivant au cœur du rythme trépidant de la vie à l’étranger, l’amour pour la terre-mère reste bien présent dans le cœur de nombreux Vietnamiens expatriés. C'est la profonde nostalgie du Têt, cette voix chaleureuse en vietnamien murmurée aux enfants, ces si nombreuses manifestations culturelles qui perpétuent les traditions du pays partout dans le monde.
Ce sont aussi ces graines d’un Vietnam connecté à la terre entière, où le patriotisme n’est pas seulement limité au territoire mais bien présent dans chaque petite action quotidienne de chacun où qu’il se trouve.
« Je suis fière que mes enfants aiment le Vietnam et la langue vietnamienne »
Partie du Vietnam en 2011, Phuong Thao tient aujourd’hui une petite boutique de fleurs dans la ville de Järvenpää, en Uusimaa (Finlande).
Avec son mari, elle s'efforce d’enseigner la langue vietnamienne à ses enfants de la manière la plus naturelle possible. À la maison, toute la famille communique exclusivement en vietnamien.

« Je leur parle du Têt, de leurs grands-parents restés au pays. À chaque fois, ils écoutent avec beaucoup d’enthousiasme. C’est ainsi que je cultive leurs racines », confie Thao.
En Finlande, la plupart des écoles n’enseignent pas le vietnamien et les enseignants de cette langue sont rares. Le plus souvent, seul un professeur donne des cours au sein d’une grande école du centre-ville, et les élèves d'autres écoles qui souhaitent vraiment apprendre le vietnamien sont forcés de faire la route. En général, ces cours n'ont lieu qu'une fois par semaine.
« Malgré nos emplois du temps chargés, mon mari et moi nous arrangeons pour accompagner nos enfants à ces cours », précise Thao.
À présent, les enfants de Thao sont dans l'âge de la puberté, celui où l’on se cherche et où parfois l’on se rebelle contre l’autorité parentale. « Heureusement, ils se confient, partagent et échangent souvent avec nous en vietnamien. Je suis vraiment fière qu’ils aiment le Vietnam et la culture vietnamienne », ajoute-t-elle.
Par ailleurs, Thao cuisine régulièrement des plats vietnamiens tels que les nems, le phở, les rouleaux de printemps ou bien encore certaines salades typiques, aussi bien pour ses enfants que pour les amis finlandais qui les apprécient beaucoup.
« À chaque réunion entre amis, je prépare des plats vietnamiens, et ils sont toujours bien contents d’en profiter », dit-elle.
Ayant décidé de commencer une nouvelle vie en Russie en 2005, Ngo Cong vit et travaille actuellement à Kazan, capitale de la République autonome du Tatarstan, en Fédération de Russie. Son épouse et lui ont deux filles, l'une âgée de 9 ans et l'autre de 6 ans ; leur famille se prépare à accueillir un cinquième membre en juillet prochain.
À l'école, les enfants de Ngo Cong apprennent l'anglais et le russe. À la maison, tous les membres de la famille s’expriment principalement en vietnamien, ainsi les deux enfants le parlent couramment.

« Mes filles sont allées au Vietnam trois fois et elles ont vraiment apprécié le Têt traditionnel. Elles adorent porter l’áo dài, aller au marché, acheter des fleurs de pêcher, des orchidées et des fruits. Elles raffolent des plats vietnamiens comme les rouleaux de printemps, le nem frit, le phở bò et le bánh cuốn (des raviolis farcis de viande hachée et de champignons noirs cuits à la vapeur). Je suis très heureux de voir que, même si mes filles sont nées et ont grandi en Russie, elles attendent toujours avec impatience de pouvoir retourner au Vietnam », a bien voulu partagé avec nous Ngo Cong.
La langue est essentielle à la formation de la pensée et à la conscience de ses racines culturelles
Préserver la langue vietnamienne et connecter les jeunes générations à la culture nationale afin qu’elles comprennent mieux leurs origines est le souhait profond de tous les Vietnamiens vivant à l’étranger.
Avant de partir faire ses études à Taïwan (Chine) en 2013, Thuy Van était enseignante au Vietnam.
« Après avoir terminé mon master à Taïwan, j’ai travaillé dans une entreprise locale. Comme la profession d’enseignante me manquait et que j’avais un emploi du temps assez souple, j’ai suivi une formation et obtenu un certificat d’enseignement du vietnamien. Ensuite, j’ai collaboré avec une école primaire locale pour enseigner le vietnamien aux enfants de familles vietnamiennes vivant ici », raconte-t-elle.
« À l’époque, j’enseignais par passion. Je ne donnais qu’un cours par semaine, mais c’était toujours un moment de grande joie et d’enthousiasme. Cependant, ayant trouvé un nouveau travail, j’ai dû déménager et donc arrêter l’enseignement du vietnamien », confie Van d’une voix empreinte de nostalgie.
Aujourd’hui, bien qu’elle soit propriétaire d’une boutique de produits agricoles à Taipei, Thuy Van exerce également comme traductrice indépendante.
« Même si je ne suis plus en classe à enseigner directement, j’utilise régulièrement le vietnamien dans mon travail de traduction avec les Chinois. Cela me permet de garder un lien très fort avec le Vietnam, contrairement à de nombreux compatriotes ici qui, à cause de leur travail ou de leurs conditions de vie, n’ont pas l’occasion de pratiquer souvent notre langue », explique-t-elle.
Selon Thuy Van, la langue joue un rôle crucial dans la construction de la pensée, de la conscience de ses origines et de la culture nationale. C’est pourquoi, dans sa famille, tous s’efforcent de maintenir des liens affectifs étroits pour éviter que la distance générationnelle ne les sépare de trop.
« Ma sœur vit aussi à Taïwan, elle a deux fils. L’aîné se rend désormais seul au Vietnam sans avoir besoin d’être accompagné par ses parents, et il invite souvent ses amis chinois à y voyager avec lui. Le cadet est plus introverti. Quand il était petit, il n’aimait pas trop que je lui parle en vietnamien, mais aujourd’hui, il le comprend et le parle plutôt bien. Mes neveux adorent les plats vietnamiens comme le phở bò, le giò (pâté de porc pilé et bouilli) ou le cá kho (poisson caramélisé) », s’enthousiasme-t-elle.
« La langue joue un rôle crucial dans la construction de la pensée, de la conscience de ses origines et de la culture nationale ».
Partageant la même conviction que « la langue est essentielle à la formation de la pensée et à la conscience de ses racines culturelles », le couple de Xuan s’efforce également de maintenir l’usage du vietnamien dans la vie quotidienne.
Installés en Corée du Sud depuis 2015, Xuan et son mari travaillent tous les deux dans le domaine de la gestion de la recherche au sein d’une entreprise sud-coréenne. Leur fils, âgé de 11 ans, comprend et parle bien le vietnamien. À l’école, hors du sud-coréen, il apprend aussi l’anglais. Le couple envisage prochainement d’inscrire leur fils à un cours de vietnamien dans un centre culturel à Séoul.
Partageant son expérience de mission diplomatique en Algérie il y a quelques années, Dung Truong, fonctionnaire au ministère des Affaires étrangères, nous raconte qu’«à Alger, les enfants apprennent principalement l’arabe et le français. En raison des conditions géographiques difficiles et du manque d’infrastructures de transport, il est encore difficile d’organiser des cours de vietnamien. Actuellement, seule une classe de vietnamien est assurée chaque week-end par l’ambassade du Vietnam à Alger, avec pour objectif d’enseigner la langue, de faire découvrir la culture et l’histoire vietnamiennes aux enfants vietnamiens et aux jeunes étrangers qui souhaitent découvrir la culture du Vietnam. »
« Dans mon cœur résonne toujours l’appel du pays natal »
Pour les Vietnamiens, le mot « quê hương » – la patrie ou terre natale – ne désigne pas seulement un lieu géographique, mais incarne aussi un espace chargé de souvenirs, d’émotions et de fierté nationale. Chaque fois qu’ils pensent au Vietnam, un sentiment profond de nostalgie les envahit.
Ce n’est qu’en vivant loin de leur terre natale que les gens mesurent pleinement la valeur du mot « quê hương ». C’est là où les souvenirs d’enfance abondent, là où chacun souhaite revenir au moins une fois pour se retrouver soi-même dans le courant du temps.

« Aujourd’hui, après 27 ans éloignée de la terre qui m’a vu naître, mon cœur se tourne toujours vers lui. Je suis partie en Allemagne après avoir terminé la 6ème. Je me considère chanceuse d’avoir pu vivre les premières années de ma vie au Vietnam, des années d’enfance pures et innocentes. Surtout durant les premiers temps en Allemagne, ma nostalgie était intense : les paysages de mon village et ses chemins familiers, les jeux d’enfants, la salle de classe, les professeurs et les amis me manquaient profondément… », a partagé avec émotion Thai Ngoc.
Installée en Allemagne en 1998 pour rejoindre ses parents et son petit frère, cela fait maintenant 27 ans que Ngoc vit loin du Vietnam.
« Pendant les neuf premières années, je ne rêvais que d’une chose : rentrer au Vietnam. Ayant grandi loin de mes parents, j’étais habituée à la vie avec mes grands-parents et un groupe de huit amis très proches. Nous nous amusions beaucoup. Quand mes parents m’ont finalement fait venir les rejoindre, j’ai ressenti un vide immense. Mon enfance intense me laissait un grand désir de la retrouver. Pendant ces neuf années, à chaque retour au Vietnam, c’était le bonheur absolu, ressemblant à la joie d’un enfant à l’approche du Têt traditionnel. Et chaque départ était un crève-cœur », raconte-t-elle avec émotion.
Ces dernières années, Thai Ngoc a parfois ressenti une sorte de crise identitaire, avec des questions lancinantes sur son origine et son identité.
Cela l’a poussée à rechercher ses racines, à mieux se comprendre et à réévaluer son parcours de vie. Depuis qu’elle s’est mariée, cette envie de renouer avec ses origines est devenu encore plus fort.
Aujourd’hui, Ngoc travaille dans une entreprise de mode à Berlin. Elle est responsable principale des succursales de l’entreprise dans quatre pays : l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse et la Pologne.
Son mari est allemand, et ensemble, ils ont deux enfants : une fille de 4 ans et un garçon de 9 mois.
« À la maison, avec mon mari, nous parlons allemand, mais j’essaie de parler vietnamien avec mes enfants, même si je maîtrise mieux l’allemand aujourd’hui. Ma fille de quatre ans peut comprendre un peu le vietnamien, mais elle n’est pas encore très à l’aise pour s’exprimer. Elle est actuellement scolarisée dans une école maternelle allemande. Quand elle aura six ans, je l’inscrirai à des cours de vietnamien dans un centre culturel. Lors de notre récent séjour au Vietnam, nous l’avons inscrite dans une maternelle bilingue anglais-vietnamien. En deux mois, son vietnamien s’est nettement amélioré », explique Thai Ngoc.
Bien qu’elle ait quitté le Vietnam très jeune, Thai Ngoc garde en mémoire de nombreuses coutumes et traditions du Vietnam. Ces dernières années, poussée par une voix intérieure lui rappelant son enfance et ses racines, elle a activement cherché à renforcer ses liens avec le Vietnam en suivant des informations sur le pays via les réseaux sociaux – même si ce n’est pas régulier – ou en s’intéressant aux créateurs de contenu sur le Vietnam.

Elle a également récemment participé à un événement organisé par la communauté vietnamienne à Berlin.
« Pour moi, il n’existe pas de cuisine meilleure que la cuisine vietnamienne. Elle est riche, pleine de nutriments, équilibrée, savoureuse et je ne m’en lasse jamais », affirme Ngoc avec assurance.
« Vingt ans loin de mon pays, j’espère toujours y revenir pour contribuer au développement national »
Les Vietnamiens vivant loin de leur terre natale ne se contentent pas d’être bercés par la nostalgie du pays, ils aspirent aussi ardemment à contribuer à la construction et au développement du pays. Ils regardent toujours vers leur pays natal avec amour et confiance, dans l’espoir qu’un jour ils pourront y retourner pour y apporter leur contribution.
La vie à l’étranger peut offrir aux Vietnamiens de nombreuses opportunités et expériences, mais elle s’accompagne aussi de nombreux défis. Ils partent au loin pour saisir des chances, mais leur cœur reste profondément ancré dans leur terre d’origine.
Les évolutions positives en matière de politique et d’économie, notamment en termes d’investissements financiers, les incitent de plus en plus à y revenir.
Ayant vécu dans « le pays des bouleaux » pendant près de 20 ans, Ngo Cong comprend d’autant plus les difficultés des premiers jours à l'étranger : barrières linguistiques, inquiétudes liées aux droits de séjour, crainte d’être victime de discrimination raciale…
« Après vingt ans de labeur, ma vie s’est stabilisée, mais au fond de moi, je souhaite un jour vraiment revenir au Vietnam pour y poursuivre ma carrière et y vivre. Cependant, je ne peux pas encore prendre cette décision immédiatement, car je priorise la scolarité et l’équilibre de mes enfants ; par ailleurs, il y a encore des affaires à régler concernant le commerce », a dit Ngo Cong.

Grâce aux médias et aux réseaux sociaux, Ngo Cong a pu prendre connaissance des politiques incitatives du Parti et de l’État vietnamien encourageant les Vietnamiens à l’étranger à revenir au pays et à contribuer au développement national.
À ce titre, il tient à exprimer sa reconnaissance : « Les politiques de l’État sont toujours justes et correspondent aux aspirations des compatriotes vivant à l’étranger comme des habitants dans le pays. En tant que citoyen vietnamien, je pense que tous les Vietnamiens, et pas uniquement moi, espèrent que l'occasion se présentera pour que nous puissions apporter, modestement, notre pierre à l’édifice d’un Vietnam plus prospère et plus moderne. »
Dans le même ordre d’idées, Xuan estime également que les Vietnamiens à l’étranger, dont son épouse et lui sont un modeste exemple, se tiendront toujours prêt à soutenir le développement de leur pays.
« Les Vietnamiens sont très flexibles, inventifs, sensibles aux nouvelles tendances et font preuve d'une grande endurance et d'un sens du sacrifice exceptionnel. Le Vietnam se développe si rapidement qu'à chaque fois que j'y retourne, je suis émerveillée par son développement », se confie Thai Ngoc.
« Des ambassadeurs culturels silencieux »
Bien qu’ils vivent dans des pays et des contextes différents, Phuong Thao, Ngo Cong, Thai Ngoc, Thuy Van et Xuan, ainsi que de nombreux autres Vietnamiens, ont en commun de s’efforcer de préserver l’identité vietnamienne vivante au sein de leur famille et de promouvoir l’image du peuple, de la culture et du pays vietnamiens auprès de leurs amis à l’étranger.
Ce sont des « ambassadeurs culturels » silencieux qui incarnent chaque jour des aspects du Vietnam à travers la cuisine, la langue, les fêtes, l'histoire, etc.
Dung Truong confie : « En Algérie, lorsque je me présentais comme Vietnamien, les habitants faisaient preuve de beaucoup d’enthousiasme. Ils considéraient le Vietnam comme un ami proche car, depuis leur enfance, ils sont bercés par l'histoire de la lutte pour la liberté du Vietnam. Pour eux, la victoire de Dien Bien Phu, le 7 mai 1954, a participé à éveiller la conscience nationale et l’esprit patriotique des peuples colonisés en Afrique, dont l'Algérie qui connaissait un destin similaire au nôtre. Cette victoire historique a été une source d’inspiration pour les peuples opprimés dans leur lutte pour l’indépendance et la liberté. »

Participant régulièrement aux activités de la communauté vietnamienne dans sa ville de résidence, Thuy Van a déclaré que le mouvement des femmes vietnamiennes mariées à des Taïwanais est très diversifié. En général, les activités portent principalement sur la découverte de la cuisine, des coutumes et de la langue.
Selon elle, de plus en plus de Taïwanais apprécient les voyages au Vietnam en raison de leur coût abordable, alors que les prix des voyages intérieurs sont beaucoup plus élevés.
Ils choisissent de se rendre au Vietnam, notamment à Phu Quoc et Da Nang, car ces destinations offrent des vols directs et bénéficient d’exemptions de visa.
Toujours désireuse de renouer avec ses racines et de mieux se connaître, Thai Ngoc s'efforce constamment de transmettre son amour pour la culture et le pays vietnamiens à son conjoint ainsi qu’à ses amis étrangers.
« Mon mari adore la cuisine vietnamienne. Il est végétarien et a trouvé un véritable paradis végétarien à Ho Chi Minh-Ville. Il est inspiré par le mode de vie des Vietnamiens et leur capacité à résoudre les problèmes. Les Vietnamiens sont toujours prêts à aider les autres ; leur enthousiasme et leur convivialité l'ont profondément touché », raconte Ngoc.
L’entreprise où travaille Ngoc possède une ligne de production au Vietnam, et les responsables de la qualité – souvent des dirigeants étrangers – apprécient grandement le savoir-faire vietnamien.
« Lorsque mes partenaires et amis étrangers pensent aux Vietnamiens, ils les imaginent flexibles, travailleurs, studieux, dévoués et dynamiques, avec un grand sens des affaires. Et surtout, je ne connais personne qui n’aime pas la cuisine vietnamienne », a-t-elle ajouté en souriant.
Les histoires de Phuong Thao, Ngo Cong, Thuy Van, Xuan, Dung Truong et Thai Ngoc ne sont pas seulement des fragments de la vie des Vietnamiens d'outre-mer, mais aussi la preuve du lien invisible, mais puissant, qui les unit à leur patrie.
Où qu’ils se trouvent dans le monde, les Vietnamiens gardent toujours le regard tourné vers la terre natale. Ils préservent leur langue maternelle, partagent leur culture, cultivent leurs souvenirs et transmettent leur attachement à la patrie aux générations futures.
Par leurs émotions et leurs actions concrètes, l’image du Vietnam se propage, non seulement dans le cœur des Vietnamiens d’outre-mer, mais aussi au sein de la communauté internationale.
Ils sont ces « ambassadeurs culturels silencieux » qui contribuent à diffuser l’image d’un Vietnam à l’identité forte, accueillant et ouvert sur le monde.
Leurs efforts renforcent le rayonnement de l’image du pays et affirment l’identité vietnamienne dans un contexte de mondialisation.
Et dans le cœur de chaque personne vivant loin de sa terre, la terre natale – même lointaine – demeure proche et sacrée, comme un ancrage spirituel, un lieu où l’on peut et doit toujours revenir.