Comme le rapporte le San Francisco Chronicle, cette décision, ainsi que d’autres modifications apportées à l’ordonnance sur l’accès linguistique de la ville américaine, vise à garantir que les résidents puissent être servis dans la langue dans laquelle ils sont le plus à l’aise.
L’ordonnance, promulguée en 2001, exigeait auparavant que les services municipaux traduisent les services dans n’importe quelle langue avec au moins 10.000 locuteurs dans la ville ayant une maîtrise limitée de l’anglais. Son récent amendement a abaissé le seuil à 6 000, permettant l’inclusion des Vietnamiens dans la liste composée auparavant uniquement de Chinois, d’Espagnols et de Philippins.
Au total, 6.791 habitants de San Francisco s’identifient comme étant principalement des locuteurs vietnamiens, selon le tableau de bord des données linguistiques de la ville. La ville devra désormais fournir des interprétations téléphoniques, des textes sur le site Web, des avis écrits et d’autres services officiels en vietnamien.
La législation a été présentée l’année dernière par le superviseur du district 10, Shamann Walton, qui a déclaré que la ville devait élargir l’accès aux langues pour garantir que ses communautés d’immigrants puissent participer au processus gouvernemental.