Les débats porteraient sur la révision de la Loi sur l'éducation, de la Loi sur l'enseignement supérieur, de la Loi sur la formation professionnelle, ainsi que sur un projet de résolution définissant les mécanismes et politiques spécifiques pour la mise en œuvre de la Résolution 71-NQ/TW du 22 août 2025 du Bureau politique sur le développement de l'éducation et de la formation.
Les amendements à la Loi sur l'éducation se concentrent sur la décentralisation des compétences, l'intégration du collège professionnel dans le système éducatif national, et la clarification des concepts de diplômes et de certificats. Une modification notable concerne la suppression du diplôme de fin d'études secondaires du premier cycle (collège), remplacé par une simple confirmation de la complétion du programme délivrée par le directeur d'établissement.
En outre, le projet de loi établit que l'État fournira un ensemble de manuels scolaires uniformisés à l'échelle nationale, et confie au gouvernement la tâche de réglementer leur gratuité, tout en cherchant des solutions de socialisation garantissant la pérennité et l'amélioration de la qualité de l'enseignement.
Le projet de Loi révisée sur l'enseignement supérieur introduit plusieurs avancées majeures, notamment en positionnant l'enseignement supérieur comme un moteur d'innovation. Il vise à créer un cadre politique pour que les établissements puissent exceller dans la formation de l'élite et de ressources humaines de haute qualification, nécessaires au développement national.
Quant à la révision de la Loi sur la formation professionnelle, elle propose un cadre remanié de neuf chapitres et quarante-deux articles. Les principaux ajouts comprennent l'élargissement de la portée du texte, la définition plus claire des responsabilités des acteurs étatiques et privés, et l'introduction de nouvelles notions, telles que la « base de données de l'éducation professionnelle ». Une mesure structurante est l'introduction du niveau secondaire professionnel qui intégrera les connaissances générales et l'enseignement des métiers. Les établissements d'enseignement supérieur seront également autorisés à participer à la formation de certains secteurs professionnels spécifiques