Un journal hongkongais suggère aux touristes de se rendre à Hôi An

Hôi An est vide de touristes étrangers, ce qui est le bon moment pour visiter avant que cette ancienne cité ne soit à nouveau bondée, selon le journal South China Morning Post (SCMP).
Sur la rivière, des bateaux transportent des touristes pour admirer la rivière la nuit et lâcher des lanternes. Photo: SCMP
Sur la rivière, des bateaux transportent des touristes pour admirer la rivière la nuit et lâcher des lanternes. Photo: SCMP

Hôi An est située sur les rives de la rivière Thu Bôn dans la province de Quang Nam (au Centre du Vietnam).

L'attrait de son vieux quartier réside dans la combinaison des cultures et architectures de Chine, du Japon et de France.

Alors que dans d'autres localités vietnamiennes il est difficile de préserver leurs caractéristiques anciennes, Hôi An est l'une des rares à pouvoir le faire.

Hôi An peut être appelé "un lieu de rencontre paisible".

Le Vietnam a rouvert sa frontière en mars, accueillant 3,5 millions de visiteurs étrangers en 2022. Selon le SCMP, le nombre de visiteurs est encore faible mais sera bientôt de nouveau très élevé lorsque les Chinois pourront "sortir" de leurs frontières. "C'est donc le bon moment pour visiter Hôi An", explique le journaliste du SCMP Julian Ryall.

Le marché local de Hôi An, décrit par Julian Ryall, est une symphonie de sons, de couleurs et d'odeurs. Les klaxons des voitures sonnaient en continu, des femmes âgées étaient accroupies à côté d'étals remplis de fruits et de légumes... Pour Julian Ryall, c'était "une vraie fête pour les sens".

Mais pour Viêt Nguyên, un guide touristique local, tout est plus paisible. A cette époque, il y a quelques années, le marché était plein de visiteurs internationaux, désormais on y voit principalement que des locaux. Hôi An a besoin du retour des touristes pour sa reprise économique, a déclaré Viet.

Hôi An était autrefois une étape importante pour le commerce des épices du VIIe au Xe siècle. L'architecte et écologiste polonais Kazimierz Kwiatkowski, arrivé à Hôi An au début des années 1990, a eu le grand mérite de promouvoir l'image de la ville dans le monde.

Dans la zone piétonne autour du vieux quartier se trouvent plus de 1 100 maisons aux styles architecturaux de différentes époques. Nombre d'entre elles sont maintenant des cafés et des restaurants servant les touristes. Peintures et laques se vendent partout. Les marchands ambulants attirent les enfants avec des jouets.

Le vieux quartier a des rues étroites menant à la rivière Thu Bôn et un étroit affluent traversant le Pont japonais - un lieu que la plupart des touristes visitent. Le pont remonte aux années 1590, lorsque la communauté japonaise de Hôi An voulait se connecter plus facilement avec la région avec une grande population chinoise de l'autre côté. Le pont couvert est éclairé par des lanternes, avec des sculptures en bois.

Non loin du Pont japonais se trouve l'ancienne maison de Tân Ky, construite par un homme d'affaires vietnamien il y a deux siècles et gérée par sept générations de sa famille. L'intérieur est influencé par les cultures japonaise et chinoise, des poutres du toit aux mosaïques de nacre. A l'extérieur se trouve une cour avec un balcon rempli de fresques.

Un autre point culminant du vieux quartier est la maison de culte des ancêtres de la famille Tran, construite dans les années 1700. C'est l'une des plus anciennes maisons de Hôi An.

De l'après-midi au soir, la zone le long de la rivière Thu Bôn est éclairée par des lanternes.

Sur la rivière, des bateaux transportent des touristes pour admirer la rivière la nuit et lâcher des lanternes.

Sur les toits des restaurants et des bars de la région, les clients s'imprègnent de l'atmosphère et de la brise fraîche du soir en sirotant des boissons.

VNA/NDEL