Un nouveau souffle pour Hanoï : l’IRD s’engage contre la pollution de l’air

L’IRD a proposé la mise en œuvre du projet SEACAI, destiné à surveiller la qualité de l’air dans plusieurs pays d’Asie du Sud-Est, dont le Vietnam.

Hanoï entend mieux maîtriser les enjeux urbains, améliorer la qualité de vie et le confort de ses habitants. Photo : QĐND.
Hanoï entend mieux maîtriser les enjeux urbains, améliorer la qualité de vie et le confort de ses habitants. Photo : QĐND.

Lors de sa rencontre, le 6 novembre, avec Nguyen Manh Quyen, vice-président du Comité populaire municipal de Hanoï, Sylvain Ouillon, représentant en chef de l’IRD au Vietnam, a présenté le projet SEACAI, une initiative scientifique régionale menée au Vietnam, au Laos, au Cambodge et en Thaïlande.

Le programme vise à mieux comprendre les causes de la pollution de l’air, à en mesurer les impacts et à proposer des stratégies communes pour la réduire.

Ce projet devrait démarrer en 2026 et durer quatre ans. Sa première phase prévoit l'installation de trois stations de surveillance de la qualité de l'air au Vietnam, notamment à Hanoï.

À cette occasion, Nguyen Manh Quyen, vice-président du Comité populaire de Hanoï, a salué la proposition de l'IRD, estimant que ce programme offrirait des solutions concrètes pour aider Hanoï à atteindre ses objectifs de développement.

Il a souligné qu'avec l'urbanisation rapide, Hanoï est confrontée à de nombreux défis en matière de pollution atmosphérique, de gestion du trafic (le nombre de véhicules à combustibles fossiles constituant encore une part importante du parc automobile) et d'infrastructures.

C’est pourquoi Hanoï entend mieux maîtriser les enjeux urbains, améliorer la qualité de vie et le confort de ses habitants.

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Nguyen Manh Quyen (à droite), vice-président du Comité populaire municipal de Hanoï, et Sylvain Ouillon, représentant en chef de l’IRD au Vietnam. Photo : hanoimoi.

La ville vise ainsi à électrifier l’ensemble de son parc de transports, notamment les bus, d’ici 2030. Parallèlement, elle met en œuvre des politiques incitatives pour encourager la conversion des véhicules particuliers et touristiques à l’électrique, afin de créer des zones à faibles émissions dans toute la ville.

Dans ce contexte, la proposition de coopération de l'IRD est jugée pratique, pertinente et pleinement réalisable.

Le vice-président du Comité populaire de Hanoï, Nguyen Manh Quyen, a affirmé que Hanoï souhaite établir un partenariat durable avec l'IRD dans les domaines de l'environnement, du développement durable, ainsi que dans la formation et le renforcement des compétences scientifiques du personnel.

Sylvain Ouillon a salué la vision et la détermination des autorités de la capitale face aux défis environnementaux et du transport urbain.

Il a affirmé que, dans le cadre du projet SEACAI, l’IRD soutiendra Hanoï dans la prévision et l’analyse des sources de pollution, en fournissant une base scientifique à l’élaboration des politiques publiques, tout en renforçant la coopération en matière de recherche, l’échange de données et la recherche de financements internationaux pour les programmes associés.

Nguyen Manh Quyen a exprimé sa conviction qu’avec un esprit de coopération sincère, une approche axée sur le développement durable et grâce à l’expérience scientifique de l’IRD, les relations entre Hanoï et l’Institut continueront de se renforcer et de s’approfondir dans les années à venir, contribuant ainsi à améliorer durablement la qualité de vie et l’esthétique de la capitale.

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