Vietnam : remise rapide de terrains pour les sous-projets de l'aéroport international de Long Thành

L'accélération de la libération de terrain est une condition préalable pour assurer le progrès du projet de construction de l'aéroport international de Long Thành (dans la province de Dông Nai, au Sud du Vietnam).
Nivellement du sol pour la construction de l'aéroport international de Long Thành. Photo : VNA.
Nivellement du sol pour la construction de l'aéroport international de Long Thành. Photo : VNA.

Lors de la réunion du groupe de travail du projet d'investissement et de construction de l'aéroport international de Long Thành pour la première phase, le Vice-Premier ministre vietnamien, Trân Hông Hà, a demandé au Comité populaire de la province de Dông Nai d'accélérer les travaux de dégagement au sol et remettre rapidement des terrains propres pour construction de sous-projets de l'aéroport international de Long Thành.

Il est nécessaire de remettre tôt le site pour la 2e phase du projet. Le ministère des Transports exhorte à la compagnie générale des aéroports du Vietnam (ACV) d'étudier le plan de construction de la 2e phase afin de ne pas affecter le fonctionnement et l'exploitation de l'aéroport.

Le Ministère vietnamien des Transports fera rapport de manière proactive à l'Assemblée nationale sur l'ajustement du projet d'acquisition de terrains, d'indemnisation, de soutien et de réinstallation à l'aéroport international de Long Thành.

L'ACV coopère étroitement avec le Comité populaire de la province de Dông Nai dans le processus d'acquisition des terres et de remise du terrain de construction.

Situé à 40 km de la mégalopole économique de Hô Chi Minh-Ville, à 30 km de la ville industrielle de Biên Hoa, et à 70 km de la station balnéaire de Vung Tàu, l'aéroport couvrira plus de 5 580 ha sur six communes du district de Long Thành (province de Dông Nai).

Le projet, qui est divisé en trois phases, représente un coût d'investissement total estimé à 336,63 billions de dôngs (14,8 milliards de dollars).

Une fois entièrement achevé d'ici 2050, l'aéroport pourra accueillir 100 millions de passagers et 5 millions de tonnes de fret par an et assurera des vols vers l'Europe, l'Amérique du Nord et l'Océanie, en passant par le Moyen-Orient, l'Asie du Nord-Est ou l'Asie du Sud.