Dans le cadre de cet accord, la JICA soutiendra Hôi An en envoyant des experts dans la ville pour aider à restaurer cet ouvrage. L’activité peut être ajustée en fonction de la situation du Covid-19 au Vietnam et à Hôi An. Toutes les questions soulevées seront réglées par les deux parties.
Parallèlement, la JICA contribuera également à renforcer les capacités locales de préservation des quartiers de la vieille ville de Hôi An en fournissant à la ville une assistance technique.
S’adressant à la cérémonie de signature, le vice-président du Comité populaire provincial, Trân Van Tân, a souligné l’importance du soutien japonais dans la restauration du site. Il a proposé que les deux parties finalisent rapidement les procédures nécessaires pour recevoir rapidement des experts japonais, afin que les activités de restauration puissent commencer à la mi-2022.
Construit en 1593 par des hommes d’affaire japonais pour relier les quartiers des communautés chinoises et japonaises, ce pont comporte des éléments d’architecture japonaise, vietnamienne et chinoise, gardé à chaque extrémité par un couple de statues, des chiens d’un côté et des singes de l’autre.
Plus de quatre siècles après, le pont-pagode enjambant le fleuve Hoài est toujours un bon asile contre la pluie et la chaleur pour les piétons. Ce plus fameux pont couvert du Vietnam représente un des monuments les plus intéressants de la vieille ville de Hôi An, qui a été inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO le 4 décembre 1999.