C’est ce qu’a affirmé le vice-ministre vietnamien de l’Agriculture et de l’Environnement Le Cong Thanh lors du forum intitulé « Énergie verte – villes propres », organisé le 7 novembre à Hanoï.
Transition énergétique – une orientation incontournable
Le vice-ministre Le Cong Thanh a souligné que, face aux défis du changement climatique et de la pollution environnementale, le développement des énergies propres représente une tendance inévitable. Le Vietnam a adopté plusieurs politiques majeures, telles que la Loi sur la protection de l’environnement de 2020, la Stratégie nationale sur le changement climatique visant la neutralité carbone d’ici 2050, ainsi que divers plans de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de promotion de l’économie verte et de l’économie circulaire.
Le forum « Énergie verte – villes propres » ne revêt pas seulement une signification technique, mais s’inscrit également dans une orientation stratégique liée au développement durable. Selon le vice-ministre, l’utilisation d’énergies propres et de carburants non polluants, ainsi que le développement d’une mobilité verte, constituent des priorités urgentes pour les grandes agglomérations telles que Hanoï, Ho Chi Minh-Ville, Hai Phong et Da Nang.
Il a appelé à la mobilisation de l’ensemble de la société, des entreprises et des organisations internationales afin d’investir et d’innover dans les technologies au service de villes vertes, propres et agréables à vivre.
Renforcer le contrôle des émissions et promouvoir la mobilité verte
Selon Truong Manh Tuan, chef adjoint du Département de la qualité environnementale du ministère de l’Agriculture et de l’Environnement, la pollution atmosphérique au Vietnam se concentre principalement à Hanoï et à Ho Chi Minh-Ville, en raison des particules fines (PM2.5) émises par les transports, la construction et l’industrie. Le ministère élabore actuellement une feuille de route pour l’application de normes d’émissions aux motocyclettes et cyclomoteurs, qui seront renforcées dans ces deux grandes villes à partir du 1er juillet 2027 avant d’être étendues à d’autres localités d’ici 2030.
Du point de vue de la mobilité verte, Le Van Dat, du ministère de la Construction, estime qu’il est nécessaire de mettre en œuvre des solutions synchronisées : développement des lignes de métro et des bus électriques selon le modèle de partenariat public-privé (PPP), soutien financier aux entreprises investissant dans les stations de recharge, instauration de péages dans les centres-villes et encouragement du public à adopter des moyens de transport écologiques. L’investissement dans les parkings à étages et les cartes numériques de trajets en temps réel contribuera à la formation d’un réseau de transport moderne, respectueux de l’environnement et durable.