Pour Marianne Bogard, d’origine vietnamienne et française, le Têt du Tigre marque la troisième année consécutive sans revoir sa famille à Hô Chi Minh-Ville.
Le pays natal lui manque lorsqu’elle fête le Têt loin de sa famille.
Avant l’apparition du Covid-19, chaque année elle retournait au Vietnam chez sa mère et sa sœur pour passer le Têt avec leur grande famille.
Sa mère a 11 frères et sœurs, une trentaine de personnes se réunissaient donc chez elle à l’occasion du Têt, a-t-elle partagé.
« Le Têt est un moment de retrouvailles familiales, pour renforcer les liens avec nos proches. Je me souviens quand j’allais chez mes tantes et mes oncles afin de leur souhaiter mes meilleurs vœux et que je recevais des étrennes. », a-t-elle ajouté.
Les plats typiques du Têt lui ont aussi beaucoup manqué.
Quand elle était au Vietnam, elle pensait que la célébration du Têt était quelque chose d’évident et normal. Depuis son déménagement en Australie en 2013, elle a mieux compris les valeurs spirituelles, les festivals et la joie que le Têt apportait à chaque Vietnamien.
De son côté, Binh Nguyên a conduit près de 300 kilomètres de Sydney à Canberra pour assister à la cérémonie de célébration du Têt organisée par l’Ambassade du Vietnam en Australie.
Pour lui, c’était une merveilleuse occasion de rencontrer la communauté vietnamienne en Australie, notamment les étudiants vietnamiens.
« Avec nos amis vietnamiens et étrangers, nous avons dégusté les spécialités vietnamiennes comme le banh chung (gâteau de riz gluant farci de porc et de haricot mungo), les nems (rouleaux de printemps vietnamiens) et les banh cuon (rouleaux de riz cuits à la vapeur). », a-t-il souligné.
Il a ajouté que le Têt était l’occasion de renforcer la cohésion familiale.