L'ASEAN continue d’être le "nombril" des attraction d'IDE

Dans un futur proche, les entrées des investissements directs étrangers (IDE) seraient principalement concentrées sur le Vietnam, la Malaisie, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
 Selon HSBC, la plupart des fonds d'IDE sont concentrés sur le secteur manufacturier, renforçant la position de la région en tant que centre de production du monde. Photo : baodautu.vn
Selon HSBC, la plupart des fonds d'IDE sont concentrés sur le secteur manufacturier, renforçant la position de la région en tant que centre de production du monde. Photo : baodautu.vn

C’est ce qui ressort du rapport de HSBC sur la situation des investissements directs étrangers (IDE) en Asie "Asia chart of the week" publié le 18 juillet.

La pandémie de Covid-19 n'a pas eu beaucoup d'impact sur les entrées d'IDE dans cette région et que c’était une destination d'investissement relativement bonne dans le contexte actuel.

Selon HSBC, malgré les inquiétudes autour des perspectives de croissance floues et de la tendance à la «localisation», les fonds d’IDE continuent d'affluer en Asie. De plus, la plupart de ces investissements sont concentrés sur le secteur manufacturier, renforçant la position de la région en tant que centre de production du monde.

Pour le Vietnam, l'industrie de transformation et de manufacture continue d'être un aimant pour les IDE avec plus de 8,46 milliards de dollars, représentant près de 63% du capital étranger total enregistré. C'est une opportunité pour les entreprises nationales de participer plus profondément aux chaînes d'approvisionnement des grandes multinationales.

"Les entrées de capitaux étrangers au Vietnam se traduisent par des investissements transfrontaliers dans les domaines de la recherche et du développement technologiques. Nous reconnaissons la confiance des entreprises étrangères par le biais du capital total d'IDE décaissé estimé à environ 10 milliards de dollars, en légère hausse par rapport à la même période de 2022. Bien que l’entrée de ces capitaux ait ralenti en raison des inquiétudes sur la hausse des taux d'intérêt des banques centrales, les coûts d'emprunt élevés..., la situation au second semestre sera positive», a déclaré Mme Yun Liu, économiste en charge des marchés de l'ASEAN chez HSBC.

VNA/NDEL