Les dossiers du "Mo Mường" et de l'art du "Chèo" du Vietnam seront soumis à l'UNESCO

Le Gouvernement vietnamien a approuvé l'envoi des dossiers du rituel "Mo Mường" et de l’art du "Chèo" à l'UNESCO pour une reconnaissance en tant que patrimoine culturel immatériel.
Pratique rituelle essentielle de la vie spirituelle des Mường, le rituel Mo Mường reflète leurs concepts relatifs aux êtres humains, à la nature et à l’univers. Photo : VNA.
Pratique rituelle essentielle de la vie spirituelle des Mường, le rituel Mo Mường reflète leurs concepts relatifs aux êtres humains, à la nature et à l’univers. Photo : VNA.

Le patrimoine culturel immatériel "Mo Mường" (Hoa Binh, Thanh Hoa, Ninh Binh, Phu Tho, Son La, Hanoi et Dak Lak) est proposé pour inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente.

Pratique rituelle essentielle de la vie spirituelle des Mường, le "Mo Mường" reflète est associé à de nombreux rituels et croyances, véhiculant l’esprit de solidarité, de la famille, de la communauté et de la nation, contribuant à la protection et au raffinement de la culture Muong durant toutes les périodes historiques.

Le patrimoine culturel immatériel l’art de "Chèo" (Thai Binh, Ninh Binh, Hà Nam, Nam Dinh, Hai Duong, Hung Yên, Bac Ninh, Vinh Phuc, Phu Tho, Quang Ninh, Bac Giang, Thai Nguyên, Hanoi et Hai Phong) est proposé pour inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Une représentation de cheo au 2e Festival des Clubs des amateurs de "chèo" de la province de Bac Giang 2023. Photo : VNA.

Une représentation de cheo au 2e Festival des Clubs des amateurs de "chèo" de la province de Bac Giang 2023. Photo : VNA.

Né au Xe siècle dans le delta du fleuve Rouge puis répandu dans la région moyenne du Nord et au nord du Centre, le "chèo" (théâtre populaire), est un art traditionnel original qui joue un rôle important dans la vie spirituelle des Vietnamiens.

Autrefois, les scènes de "chèo" se produisaient dans la cour de la maison communale, de la pagode, de la maison des familles nobles. La scène n’était qu’une natte étalée au centre de la cour, les artistes se produisaient dessus, les instrumentistes se trouvaient au bord de la natte et les spectateurs se tenaient debout devant et des deux côtés de la scène.

Au fil du temps, l’espace de la scène a changé. Aujourd’hui, le "chèo" est produit non seulement dans la cour de la maison commune mais aussi sur de grandes scènes équipées de matériel audiovisuel moderne. Le contenu des pièces est actualisé pour s’approcher de la vie moderne, permettant d’apporter l’art du "chèo" au grand public.

VNA/NDEL