Dans un vidéo en ligne, ils ont fourni des recommandations pour combler l'écart numérique entre les sexes dans la migration et renforcer la résilience et la compétitivité des femmes migrantes dans le monde numérique.
Ils ont affirmé que la migration est un élément indispensable du processus de développement général du Vietnam, reflété dans le nombre de citoyens vietnamiens émigrant pour travailler, faire des études, se marier, se regrouper à d'autres fins, à la fois dans le pays et à l'étranger. Les travailleurs migrants sont une source de contributions durables au développement socio-économique du Vietnam.
Selon une enquête de l'Union des Femmes du Vietnam, les femmes vietnamiennes représentent 55,5 % de la population migrante du pays. En 2020, environ 3,4 millions de migrants vietnamiens (représentant 3,3% de la population totale), dont 1,71 million de femmes (représentant 50,3% du nombre total de migrants).
Avec près de 80 % des femmes en âge de travail au Vietnam ayant peu ou pas de qualifications professionnelles, les femmes migrantes représentent une proportion non négligeable de la main-d'œuvre employée au Vietnam. Alors que la 4e révolution industrielle commence, les progrès de l'automatisation et de la technologie devraient réduire rapidement la demande de travailleurs non qualifiés et peu qualifiés. Jusqu'à 86 % des travailleurs de l'industrie vietnamienne du textile et de la chaussure risquent de perdre leur emploi dans les 15 prochaines années.
Dans ce contexte, les travailleuses migrantes sont l'un des sujets les plus touchés par la 4e révolution industrielle en raison de leur forte proportion de main-d'œuvre peu qualifiée.
Les diplomates des pays et les cheffes d’organsiations internationales au Vietnam ont hautement apprécié les efforts du gouvernement vietnamien, affirmant leur engagement à accompagner les agences compétentes vietnamiennes et les partenaires internationaux dans la protection et le renforcement de la compétitivité des migrantes vietnamiennes dans le contexte de la numérisation.