Réduire la pollution plastique dans les océans

Le PNUD au Vietnam et l’Ambassade de Norvège, avec le VASI du Ministère vietnamien de l’Agriculture et de l’Environnement, ont organisé le 11 septembre à Hanoï un séminaire de clôture du projet EPPIC pour réduire la pollution plastique.

Les touristes échangent leurs sacs en plastique à usage unique contre des sacs biodégradables sûrs au port de passagers avant de se rendre sur l’île de Co To, au Nord-Est du Vietnam. Photo : nhandan.vn
Les touristes échangent leurs sacs en plastique à usage unique contre des sacs biodégradables sûrs au port de passagers avant de se rendre sur l’île de Co To, au Nord-Est du Vietnam. Photo : nhandan.vn

Lancé en 2019, EPPIC a suscité près de 350 propositions venant des pays de l’ASEAN, parmi lesquelles 12 équipes remarquables ont reçu un soutien financier, une formation et un accompagnement accéléré.

Ces initiatives ont permis d’éviter qu’environ 3 500 tonnes de plastique ne contaminent l’environnement.

Parmi les projets phares figurent : la paille en herbe GreenJoy (Vietnam), la technologie de recyclage CIRAC (Thaïlande), la station de recharge Siklus (Indonésie) ou encore la plateforme TrashCash (Philippines), démontrant le pouvoir de l’innovation pour promouvoir l’économie circulaire.

Lors de l’atelier, Mme Francesca Nardini, représentante adjointe du PNUD au Vietnam, a souligné :

« Ces cinq dernières années ont prouvé la valeur de la coopération régionale dans la lutte contre les déchets plastiques ».

M. Erlend Skutlaberg, premier secrétaire de l’Ambassade de Norvège, a insisté sur le fait qu’EPPIC constitue une preuve concrète de l’efficacité de l’innovation et de la coopération multilatérale dans la gestion durable des océans.

Des chercheurs prélèvent des échantillons pour analyser et évaluer l’impact des déchets plastiques sur l’environnement et la santé humaine. (Photo : Thuy Hường)

Le directeur du Département des Mers et des Îles du Vietnam, Nguyen Duc Toan, a précisé qu’EPPIC ne se limite pas à la stratégie nationale pour une économie maritime durable, mais contribue également à affirmer le rôle actif du Vietnam dans la coopération régionale.

Il a souligné la nécessité de continuer à mobiliser les entreprises, les communautés et les organisations internationales afin de stimuler les investissements dans des solutions circulaires, tout en explorant des mécanismes financiers océaniques pour réinvestir dans la protection de l’environnement et les moyens de subsistance des populations côtières.

Lors de l’atelier, les participants ont également présenté la plateforme SEA-MaP – un marché financier intégré à l’IA, connectant entreprises et investisseurs – offrant ainsi de nouvelles opportunités pour répliquer les solutions innovantes dans toute la région ASEAN.

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