Selon Nguyên Xuân Hông, chef du Département de la Protection végétale, relevant du Ministère vietnamien de l'Agriculture et du Développement rural, les administrations et organismes du Vietnam ont pris 5 années de formalités pour obtenir cette autorisation. Malgré un manque de statistiques précises sur le volume de mangues vietnamiennes exportées au Japon, elles s’y vendent bien et à un prix plus élevé que les mangues thaïlandaises.
«Actuellement, nous négocions avec l’administration japonaise afin qu’elle autorise l’exportation d’autres fruits vietnamiens tels que fruits du dragon à chair rouge, litchi, longane, ramboutan et caïmite», a-t-il partagé.
Toujours selon lui, le Département de la protection végétale a délivré les codes des zones de culture de manguiers aux normes GlobalGap ou VietGap, ce qui permet d’accélérer la production de mangues de haute qualité. En 2015, de mêmes codes ont été délivrés à des dizaines d’hectares de manguiers. L’année prochaine, des centaines d’hectares en bénéficieront.
«L’export de fruits est important dans le cadre de la mise en oeuvre de la restructuration de l’agriculture nationale en cette période de profonde intégration du Vietnam au monde. La diversification des produits, l’amélioration de leur qualité, et la création de produits répondant strictement aux critères de marchés exigeants sont des priorités pour assurer des débouchés comme des exportations stables à ce secteur», a souligné le chef du Département de la Protection végétale.
À la fin du 3e trimestre, les exportations nationales de fruits et légumes ont dégagé plus de 1,3 milliard de dollars, et le chiffre d’affaires devrait atteindre les 2 milliards de dollars pour toute l’année. Parmi les 40 marchés, la Chine est le premier en représentant les deux tiers du total des exportations vietnamiennes de ces produits.