Les fruits vietnamiens sont présents sur 60 marchés à travers le monde

Le Vietnam possède 1,2 million d’hectares d’arbres fruitiers avec une variété de fruits destinés à l’exportation, notamment des mangues, des durians, des pommes étoilées, des longanes et des pamplemousses.
Le Vietnam possède 1,2 million d’hectares d’arbres fruitiers avec une variété de fruits destinés à l’exportation. Photo : VOV.
Le Vietnam possède 1,2 million d’hectares d’arbres fruitiers avec une variété de fruits destinés à l’exportation. Photo : VOV.

Le pays a généré 5,6 milliards de dollars grâce aux exportations de fruits et légumes l’année dernière. Les recettes d’exportation de légumes et de fruits de l’année 2024 devraient dépasser les 6 milliards de dollars.

Le delta du Mékong est la plus grande région de production agricole du Vietnam. Actuellement, il apporte une contribution majeure aux exportations de fruits, avec de nombreux arbres fruitiers de haute valeur économique tels que le durian, le manguier, le pamplemousse, le longane, le pommier étoilé et de nombreux autres arbres qui sont exportés vers 60 marchés, dont les États-Unis, l’Australie, l’UE, le Japon et la Chine.

Selon le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, la superficie des arbres fruitiers dans la région du delta du Mékong est d’environ 370 000 hectares avec de nombreux types d’arbres fruitiers à haute valeur économique, planifiés en zones agricoles spécialisées, reliant les cultivateurs aux coopératives et aux entreprises. Cependant, selon les évaluations, la région du delta du Mékong, la corbeille de fruits de tout le pays, n’a pas encore profité de ses avantages, car les zones cultivées sont encore fragmentées, petites et peu liées, ce qui rend difficile la construction d’une marque durable.

Phan Thi Thu Hien, directrice du Centre de quarantaine végétale post-importation II relevant du Département de la protection des végétaux du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, a déclaré que les exigences d’importation fixées par les pays étaient divisées en deux groupes.

Le premier groupe définit les exigences de base : si les fruits importés ne sont pas contaminés par des objets de quarantaine et ne laissent pas de résidus de pesticides, ils recevront un certificat de quarantaine pour l’exportation.

Le deuxième groupe, qui impose des exigences de qualité plus strictes et plus élevées, concerne des marchés tels que les États-Unis, l’Australie, le Japon et la République de Corée.