Il s'agissait de l'une des nombreuses activités du ministre néerlandais des Infrastructures et de la Gestion de l’eau, Mark Harbers, au Vietnam.
Selon le ministre néerlandais Mark Harbers et le vice-ministre des Ressources naturelles et de l’Environnement, Lê Công Thanh, les Pays-Bas et le Vietnam présentent de nombreux facteurs et conditions naturels similaires et sont soumis à de nombreux impacts du changement climatique. Les Pays-Bas ont plus de 25 % de leur superficie sous le niveau de la mer. Le delta du Mékong au Vietnam est également affecté par l'affaissement, l'intrusion saline et la surexploitation du sable.
Le séminaire visait à renforcer les liens et l’échange d’expériences entre les agences gouvernementales, les particuliers et les scientifiques des Pays-Bas et du Vietnam sur les politiques et les modèles de développement fondés sur la nature, les technologies, les solutions techniques et les ressources financières concernant cette question.
Le Vietnam se penche sur la mise en œuvre d’actions pour répondre au changement climatique depuis environ 15 ans, dont la politique de mise en œuvre de solutions fondées sur la nature depuis près de 10 ans, a indiqué le vice-ministre Lê Công Thanh.
De nombreux projets mis en œuvre par le gouvernement et les entreprises néerlandais au Vietnam l’ont aidé à résoudre des défis liés à la sécurité alimentaire, à la sécurité des ressources en eau, aux risques de catastrophes naturelles et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le Vietnam a ainsi pu renforcer sa résilience dans un certain nombre de domaines, notamment la conservation des forêts et la restauration des écosystèmes naturels, la conservation et la restauration des ressources en eau douce, le développement d'une agriculture à faibles émissions et la prévention des inondations urbaines, a-t-il estimé.
Selon des experts néerlandais, en tant que l'un des pays ayant les niveaux de biodiversité les plus élevés au monde, le Vietnam dispose de conditions favorables pour développer des secteurs économiques fondés sur la nature. Cependant, les mesures doivent doit être adaptées à l’environnement, aux conditions naturelles, et à la capacité financière des entreprises et des particuliers. C'est ainsi que le Vietnam doit changer sa vision, sa pensée pour avoir des solutions harmonieuses, favorisant à la fois le développement économique, la garantie de l'équilibre et la durabilité des écosystèmes.
Les experts de la Banque mondiale et de la Banque asiatique de développement ont affirmé, de leur côté, qu'ils continueraient à soutenir et accompagner le gouvernement vietnamien dans l'élaboration et la mise en œuvre de solutions fondées sur la nature, en vue des objectifs de développement durable.